Montréal, le 3 mai 2023 / RMC / – Le Projet résilience a examiné les difficultés, les stratégies d’adaptation et les besoins de Québécoises et de Québécois dont les revenus se situent dans les 40 % les moins élevés, en se concentrant sur des aspects tels que les moyens de subsistance ou le revenu, les conditions de logement, la vie sociale ou encore l’état de santé. L’Observatoire québécois des inégalités publie aujourd’hui un récapitulatif des travaux menés en 2021 et 2022.
« La pandémie de COVID-19 a exposé les inégalités existantes au sein de notre société, mais elle a également mis en lumière la résilience des populations à faible et modeste revenu. Le Projet résilience a démontré que ces populations font preuve de beaucoup de créativité pour s’adapter aux défis posés par la situation pandémique », souligne Sandy Torres, chercheuse à l’Observatoire québécois des inégalités et responsable du Projet résilience.
Parmi les principaux résultats d’un sondage en ligne, réalisé après plus d’un an de pandémie :
- 2 personnes sur 3 ont éprouvé des difficultés liées à la pandémie, en particulier en ce qui concerne leur santé mentale ou physique et leurs finances personnelles.
- Les femmes vivant dans un foyer parmi les 40 % les moins nantis se montraient significativement plus préoccupées par leur santé mentale que les hommes sondés.
- Les personnes immigrantes étaient plus susceptibles de signaler des difficultés en matière de santé physique.
- Les minorités étaient également plus susceptibles de se sentir isolées des autres.
L’étude a également mis en évidence diverses manifestations de résilience en contexte pandémique chez les personnes suivies en entrevue. En particulier, l’utilisation de stratégies d’adaptation variées comme la réduction des dépenses courantes, la réorganisation du budget familial, l’implication dans la communauté et le recours au soutien communautaire.
Et maintenant ?
« Ces résultats pourraient servir à guider les politiques publiques à l’avenir afin de créer une société plus juste et plus équitable pour toutes et tous » propose Nathalie Guay, directrice générale de l’Observatoire québécois des inégalités. « Ils montrent qu’il est essentiel de renforcer le soutien aux individus plus vulnérables tout en se souciant de la résilience de leur environnement. »
L’Observatoire tient à remercier pour leur soutien financier à ce projet :
- Gouvernement du Québec
- Syndicat canadien de la fonction publique
- Énergir
- Caisse de dépôts et placements du Québec
À propos de l’Observatoire québécois des inégalités
Basé à l’Université de Montréal, l’Observatoire québécois des inégalités est un courtier de connaissances qui éclaire avec des connaissances scientifiques vulgarisées les réflexions et les prises de décision concernant les inégalités de revenu, d’opportunité et de qualité de vie.
Pour informations
Marianne Castelan, responsable des communications et affaires publiques
438 495-7416
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